Lou Bonelli est une talentueuse touche à tout issue de l'animation qui fabrique des poupées et dessine des bds avec son amoureux (à suivre chez Sarbacane). A nous trois on avait même pondu une bd un peu barrée qui n'a malheureusement jamais trouvé d'éditeur.
Vous pouvez retrouver ses créations sur son blog par ici ou aller visiter son site et vous feriez bien de le faire, car vue sa gentillesse, il ne faut pas avoir peur du Lou.
La recette qu'elle a accepté d'illustrer est un velouté de cèpes, simple dans sa préparation mais qui donne tout de suite un petit air de fête, servie dans une verrine en entrée par exemple.
Ingrédients
- 600 grammes de cèpes
- Un oignon (ou deux gousses d'ail, c'est très bon aussi)
- Une pincée de muscade
- Un peu de farine de blé
- Huile d'olive
- Un cube de bouillon de poule
- Sel, poivre
- Du jambon épais d'Auvergne
- 1 litre d'eau
1) Faire revenir les cèpes (moi j'ai utilisé des champignons en bocal) dans un peu d'huile d'olive avec les oignons coupés finement de manière à les faire dorer. Saupoudrer d'un peu de farine.
2) Pendant ce temps, faites votre bouillon dans la cocotte -> eau + cube (je n'avais plus de restes congelés de mon superbe bouillon de chapon).
3) Verser une petite partie du bouillon dans les cèpes-oignons pour déglacer et ensuite verser le tout dans la cocotte. 12 minutes de cuisson à feu doux.
4) Découper le jambon (demandé très épais à votre boucher) en dés et faites revenir dans la poêle. Quand ils sont dorés, réserver.
5) Mixer les champignons (longtemps). Saler, poivrer en convenance et ajouter un peu de noix de muscade.
6) Servir dans un bol (vous pouvez ajouter un peu de crème si vous le souhaitez) et disposer quelques dés de jambon sur le dessus.
Bonne dégustation !
Le + :
- Soupe très goûteuse
Le - :
- Veillez à mixer longtemps pour un beau velouté (moi j'ai merdé).
dimanche 10 janvier 2016
mardi 5 janvier 2016
Star Wars #1
Ici dans une galaxie très proche depuis très très peu de temps (à l'échelle des temps géologiques) nous sommes fans de Star Wars.
Le mot semble approprié dans la mesure où j'ai grandi avec la première trilogie, que je ne peux pas voir un néon sans imaginer que c'est une épée laser et que j'ai passé des heures à tendre la main pour essayer d'attirer une bouteille d'eau à distance... Vous voyez le genre ?
Bref si vous ajoutez à ça le fait que j'apprécie énormément la lecture de biographie et le visionnage des bonus dvds qui permettent d'en savoir plus, vous comprendrez l'intérêt que je peux porter envers le Making of de Star Wars de J-W Rinzler traduit par Diane Lecerf chez Akiléos.
Lecture passionnante s'il en est (à dire vrai, je ne pense pas qu'il existe ouvrage plus exhaustif), j'ai décidé de vous lister quelques information sur la genèse de Star Wars que je n'ai jamais lues ailleurs et que j'ai jugé particulièrement insolites.
Bonne lecture !
- Georges Lucas alors qu'il rédige la deuxième ébauche de son script et trouve enfin le nom (et l'inspiration donc) de ses méchants déclare : "Les chevaliers Siths ressemblent à Linda Blair dans l'Exorciste (1973)".
Inspiration étonnante au premier abord et qui devient évidente quand on compare.
Recherches de Ralph McQuarrie. Luke est devenue Lukette.
Du coup, pas compliqué de comprendre d'où vient Rey, la protagoniste de l'épisode 7. Quand on voit le dessin ci-bas, toujours de McQuarrie, avec ce "long fusil auquel Georges avait pensé" (dixit l'artiste), l'inspiration saute encore davantage aux yeux. Rey = version féminine de Luke du second script.
Découverte de Mos Eisley par "Luke" et les droïdes.
- Richard Edlund, un des premiers techniciens engagé par la production de Star Wars et chargé de lancer le "département caméra" avait jusqu'alors principalement travaillé pour la télévision. Outre son travail technique sur Au delà du réel, Star Trek et La Quatrième dimension il avait aussi fait l'acteur dans un rôle un petit peu particulier... En effet, il avait joué "La Chose" dans La Famille Addams. C'est ce qu'on appelle tenir un rôle qui exige du doigté...
- Dans la troisième version du script de Georges Lucas (août 1975), Ben Kenobi (qui ne s'appelait pas encore Obi-Wan) est bien bien différent de celui que l'on connait.
Ancien "commandant des Légions Blanches", il est à moitié mécanique et "la force n'est plus guère présente en lui"... De ce fait et aussi à cause de son grand âge, il hésite même à partir à l'aventure avec Luke. Quand on sait que c'est la situation exactement inverse qui se produit dans la version finale, ça prête à sourire...
Ben utilise également la force pour étrangler ses adversaires : "Ben lève les mains et tous les bureaucrates, instructeur compris, commencent à tousser et à se tenir la gorge. Ils sont incapables de respirer et finissent par s'évanouir et tomber par terre".
Bref, je ne sais pas vous mais moi ce Ben à moitié robotisé me rappelle drôlement quelqu'un...
Non mais je t'étrangle mais j'suis gentil en fait.
- Fin août 1975, Lucas fait passer des castings à de jeunes inconnus pour les rôles principaux. Brian de Palma a besoin de jeunes lui aussi, si bien qu'il décide d'être présent lors des essais pour Star Wars afin d'embaucher des acteurs pour Carrie. Parmi les acteurs reçus : John Travolta et Sissy Spacek (retenus pour Carrie), Nick Nolte, Tommy Lee Jones (oui oui, il a été jeune un jour lui aussi)...
Seigneure noire des Siths trop souvent oubliée : Carrie !
- Trop de castings (des milliers d'acteurs ou aspirants), la fatigue, la drogue ? Nul ne sait... toujours est-il que Lucas a sérieusement envisagé tout à coup en pleine pré-production de n'engager que des afro-américains ou de tourner entièrement en japonais. Pourquoi pas ?
- Anti-prophétique, Lucas en proie à des difficultés budgétaires liées à la mauvaise volonté de la Fox, déclare : "Je ne pensais vraiment pas qu'on allait gagner de l'argent avec Star Wars". Pour payer tout le personnel engagé dans le processus de production, George ira de ses propres économies engendrées grâce au succès d'American Graffiti et versera 473 368 $ pour l'année fiscale 1975-1976.
Pour un type convaincu de l'échec commercial de son film, on peut tout de même parler de vertu jusqu'au-boutiste.
- Novembre 1975, une actrice est auditionnée pour le rôle de Léia :
Jodie Foster
Et un acteur pour le rôle de Han Solo :
Christopher Walken
Naturellement, ils n'eurent pas le rôle ou alors c'est que vous confondez Star Wars avec Taxi Driver ou Voyage au bout de l'enfer...
- Durant tout le processus de sa création, avant de s'appeler le Millenium Falcon, le vaisseau pirate avait pour nom de code : le "Porkburger" soit littéralement le burger au porc.
Georges Lucas : "Le Hamburger volant était mon design préféré".
- Janvier 76, John Mollo travaille sur les costumes des acteurs et comme le design de Vador a déjà été grandement défini par Lucas et McQuarrie, il cherche des accessoires pour se rapprocher des dessins : "Pour Dark Vador, on a utilisé une combinaison de moto, un casque nazi, un masque à gaz et un manteau de moine qu'on avait trouvé dans le département Moyen-Âge."
Si je résume, Vador = pilote, nazi, respirateur et moine... C'est assez juste.
- A la même époque, Stuart Freeborn fabrique le costume de Chewbacca avec des poils de yaks et Ben Burtt trouve la voix du wookie en mixant les cris de Pétulia, une femelle morse, et Pooh, un jeune ours.
Si je résume, Vador = pilote, nazi, respirateur et moine... C'est assez juste.
- A la même époque, Stuart Freeborn fabrique le costume de Chewbacca avec des poils de yaks et Ben Burtt trouve la voix du wookie en mixant les cris de Pétulia, une femelle morse, et Pooh, un jeune ours.
- Le budget pour les acteurs fut décidé comme suit :
- Mark Hammill -> 1000 $ par semaine
- Carrie Fisher -> 850 $ par semaine
- Harrison Ford -> 750 $ par semaine
Pour comparer, il faut savoir qu'Alec Obi-wan Guinness -> 15 000 $ par semaine et 2% des profits nets du film (jackpot) mais plus surprenant, le grand Moff Tarkin, joué par Peter Cushing -> 2000 $ par jour.
En résumé, je dirais que les p'tits jeunes furent les dindons de la force et que le Grand Moff, avait de quoi être un peu Tarkin...
- En plein tournage sur la frontière entre la Tunisie et l'Algérie, tandis que des camion tunisiens étaient utilisés dans la production, "le gouvernement algérien a fait officiellement part de ses préoccupations, sur ce qu'il percevait comme une mobilisation militaire massive près de sa frontière".
Georges Lucas à ce propos : "Ils sont venus et ont inspecté le char des sables pour vérifier que ce n'était pas une arme secrète."
- Lors du dernier jour de tournage en Tunisie, un évènement insolite se produisit impliquant R2-D2. Il faut savoir qu'à la même époque, un téléfilm de 12 heures de Zeffirelli racontant la vie de Jésus était tourné au même endroit. Lors d'une scène : "R2-D2 devait aller par télécommande vers la caméra et disparaître derrière une dune de sable. Mais le système de commande n'a pas réussi à arrêter le robot et il est parti sur le plateau de Jésus de Nazareth !"
Quand on sait que des décennies plus tard, Lucas fera d'Annakin le produit de l'immaculée conception, on se dit que R2 était prémonitoire...
- Georges Lucas appelait le décor de l’Étoile Noire : "le Légo". En effet, le décor de base était constitué de seulement 6 ensembles qui pouvaient être assemblés de façon infinie.
Qui aurait cru en 1976, que les jouets qui donnèrent leur nom à ce fameux décor s'empareraient bien plus tard de la franchise avec le succès que l'on connaît ?
- Avoir peur de David Prowse dans la peau de Dark Vador était compliqué pour Carrie Fisher. Elle l'explique : "Mais il était difficile d'avoir peur de Dark Vador. On l'appelait "Dark Fermier" parce que David Prowse avait un accent gallois marqué, et il ne parvenait pas à retenir ses répliques. J'imagine que j'aurais pu avoir peur de ça..."
Oui oui, c'était lui le "Dark fermier" sous l'habit noir. Un fermier culturiste.
- Carrie Fisher appréciant le flegme apparent des anglais lors du tournage londonien : "C'était ce que j'aimais le plus, j'allais acheter des cigarettes et des magazines avec mon costume et tout, et... rien. Ils me les vendaient sans faire de commentaires."
- Le mercredi 25 mai 1977, Star Wars sort enfin sur les écrans. Lucas qui continue à travailler sur le film (oui oui, même le jour de la sortie !) fait une pause et mange un hamburger avec sa femme en face du cinéma Grauman's chinese à Hollywood. Il y a des limousines et une foule immense mais le réalisateur ne comprend pas immédiatement que c'est son film qui provoque cet engouement.
Il apprendra plus tard que les grosses voitures garées devant le ciné appartenaient à Hugh Hefner, le propriétaire de Playboy Magazine, et que ce dernier enchaina deux séances d'affilée tellement il avait adoré le film.
- Dans les nombreux propos imbéciles qu'il m'a été donné de lire à la sortie de l'épisode 7, il y en a un que j'ai trouvé particulièrement piqué des hannetons : Star Wars, Le Réveil de la force serait raciste ! Pourquoi cela ? Parce que Finn joué par John Boyega, un acteur afro-américain ne serait pour certains qu'un comic-relief, faisant fi de son courage, son dynamisme, sa capacité à aimer mais surtout à s'indigner, se rebeller, bref à avoir une conscience politique... Or, on découvre dans ce Making of de Star Wars que la critique ne date pas d'hier. Elle date de 1977 pour être précis :
"Star Wars a été accusé de racisme, car son immense popularité en a fait une cible de choix. Et le film ne présentait aucun acteur d'origine afro-américaine, à l'exception du méchant vêtu de "noir" Dark Vador, qui avait été doublé par un acteur noir célèbre, ce qui pouvait valider la polémique ou la rendre complètement paradoxale."
Ouais... Quand on sait que sous les costumes des jawas se cachaient des petits enfants tunisiens de 8-9 ans et que comme chacun sait, les jawas sont des sacripants voleurs, on a désormais la preuve irréfutable que Georges Lucas est raciste. Non ?
Voilà pour aujourd'hui. La lecture de ce livre a été une expérience formidable. L'impression d'être une petite souris dans les coulisses de la création d'un grand film auquel peu de gens croyaient.
Je ne saurai que trop vous conseiller de vous le procurer car la liste des anecdotes relevées est infinitésimale par rapport aux infos contenues quand on le parcourt dans son intégralité.
Je termine avec les mots de Georges Lucas face au succès de son film :
"J'adorerais qu'un jour on puisse coloniser Mars... et que le chef des premiers colons dise : j'ai fait tout ça parce que j'espérais trouver un wookie là-haut."
Prochain rendez-vous Star Wars pour le Making of de L'Empire contre-attaque !
En attendant, n'oubliez pas de vous procurer...
"On allait déjeuner dans ce restaurant chinois, je portais mes "macarons", et Peter Mayhew mesurait 2m.18 mais ils nous servaient comme des clients ordinaires..."
- Pendant la post-production, les problèmes chez ILM étaient légions. Pourtant, l'ambiance était à nulle autre pareille, assez difficile à définir... jugez plutôt (pas le chien hein) :
"Comme l'établissement ne disposait pas de l'air conditionné et que la température aux deux étages dépassait souvent 37 degrés sous les éclairages brûlants, un bain froid de fortune fut construit à l'extérieur. Rempli d'employés surchauffés aux cheveux longs, ILM était regardé avec horreur par les cadres en visite. Un autre moyen de rafraîchissement fut apporté par Joe Johnston, qui acheta une goulotte d'évacuation d'avion à un fabricant de l'autre côté de la rue et la transforma en toboggan aquatique. Pour se détendre, l'atelier de modélisme était utilisé pour danser, et des soirées cinéma étaient programmées avec des pizzas (avec parfois un film porno)."
- Lors de prises additionnelles en 1977, peu avant la sortie prévue du film, Georges Lucas fit la rencontre d'une actrice pas comme les autres...
"On est tous tombés amoureux de Mardji... C'était la première fois qu'elle sortait dans le monde réel. Ils l'ont fait descendre dans un ruisseau de la Vallée de la mort et elle s'est mise à jouer dans l'eau."
- Lors de l'une des premières projections privées d'un film non finalisé, les réactions des amis de Lucas furent pour le moins contrastées.
Steven Spielberg : "C'est le meilleur film qui ait jamais été réalisé et il va rapporter cent millions de dollars !"
Brian de Palma : "C'est quoi cette connerie de force ?! Et où est passé le sang quand les gens se font tirer dessus ?".
- Star Wars et Psychose.
Trois notes de musique sombres et inquiétantes lorsque des personnages sortent de la trappe du faucon, sont reprises telles quelles du film Psychose et avaient déjà réutilisées dans Taxi Driver.
"Comme l'établissement ne disposait pas de l'air conditionné et que la température aux deux étages dépassait souvent 37 degrés sous les éclairages brûlants, un bain froid de fortune fut construit à l'extérieur. Rempli d'employés surchauffés aux cheveux longs, ILM était regardé avec horreur par les cadres en visite. Un autre moyen de rafraîchissement fut apporté par Joe Johnston, qui acheta une goulotte d'évacuation d'avion à un fabricant de l'autre côté de la rue et la transforma en toboggan aquatique. Pour se détendre, l'atelier de modélisme était utilisé pour danser, et des soirées cinéma étaient programmées avec des pizzas (avec parfois un film porno)."
"Tain... vous déconnez les mecs... "
- Lors de prises additionnelles en 1977, peu avant la sortie prévue du film, Georges Lucas fit la rencontre d'une actrice pas comme les autres...
"On est tous tombés amoureux de Mardji... C'était la première fois qu'elle sortait dans le monde réel. Ils l'ont fait descendre dans un ruisseau de la Vallée de la mort et elle s'est mise à jouer dans l'eau."
Mardji l'éléphante, dans le rôle d'un bantha
- Lors de l'une des premières projections privées d'un film non finalisé, les réactions des amis de Lucas furent pour le moins contrastées.
Steven Spielberg : "C'est le meilleur film qui ait jamais été réalisé et il va rapporter cent millions de dollars !"
Brian de Palma : "C'est quoi cette connerie de force ?! Et où est passé le sang quand les gens se font tirer dessus ?".
De gauche à droite : Spielberg, Scorcese, De Palma (qui écrira lui même le texte déroulant introductif de Star Wars), Lucas, Coppola.
- Star Wars et Psychose.
Trois notes de musique sombres et inquiétantes lorsque des personnages sortent de la trappe du faucon, sont reprises telles quelles du film Psychose et avaient déjà réutilisées dans Taxi Driver.
- Le mercredi 25 mai 1977, Star Wars sort enfin sur les écrans. Lucas qui continue à travailler sur le film (oui oui, même le jour de la sortie !) fait une pause et mange un hamburger avec sa femme en face du cinéma Grauman's chinese à Hollywood. Il y a des limousines et une foule immense mais le réalisateur ne comprend pas immédiatement que c'est son film qui provoque cet engouement.
Il apprendra plus tard que les grosses voitures garées devant le ciné appartenaient à Hugh Hefner, le propriétaire de Playboy Magazine, et que ce dernier enchaina deux séances d'affilée tellement il avait adoré le film.
- Dans les nombreux propos imbéciles qu'il m'a été donné de lire à la sortie de l'épisode 7, il y en a un que j'ai trouvé particulièrement piqué des hannetons : Star Wars, Le Réveil de la force serait raciste ! Pourquoi cela ? Parce que Finn joué par John Boyega, un acteur afro-américain ne serait pour certains qu'un comic-relief, faisant fi de son courage, son dynamisme, sa capacité à aimer mais surtout à s'indigner, se rebeller, bref à avoir une conscience politique... Or, on découvre dans ce Making of de Star Wars que la critique ne date pas d'hier. Elle date de 1977 pour être précis :
"Star Wars a été accusé de racisme, car son immense popularité en a fait une cible de choix. Et le film ne présentait aucun acteur d'origine afro-américaine, à l'exception du méchant vêtu de "noir" Dark Vador, qui avait été doublé par un acteur noir célèbre, ce qui pouvait valider la polémique ou la rendre complètement paradoxale."
Ouais... Quand on sait que sous les costumes des jawas se cachaient des petits enfants tunisiens de 8-9 ans et que comme chacun sait, les jawas sont des sacripants voleurs, on a désormais la preuve irréfutable que Georges Lucas est raciste. Non ?
R2 est joué par un nain et il se fait maltraiter. Lucas est nanophobe !
Voilà pour aujourd'hui. La lecture de ce livre a été une expérience formidable. L'impression d'être une petite souris dans les coulisses de la création d'un grand film auquel peu de gens croyaient.
Je ne saurai que trop vous conseiller de vous le procurer car la liste des anecdotes relevées est infinitésimale par rapport aux infos contenues quand on le parcourt dans son intégralité.
Je termine avec les mots de Georges Lucas face au succès de son film :
"J'adorerais qu'un jour on puisse coloniser Mars... et que le chef des premiers colons dise : j'ai fait tout ça parce que j'espérais trouver un wookie là-haut."
Prochain rendez-vous Star Wars pour le Making of de L'Empire contre-attaque !
En attendant, n'oubliez pas de vous procurer...
lundi 4 janvier 2016
Par ici la bonne soupe #30 - La soupe au potimarron du sud
Avec cette belle recette, nous pouvons dire au revoir au rythme quotidien d'une soupe par jour. J'ai beaucoup cuisiné, Anne a beaucoup dessiné et on a reçu plein d'invités sur le blog-endormi à un rythme débridé et c'était cool ! Ça ne veut pas dire que ça s'arrête, pas du tout même, ça veut juste dire qu'on continuera à publier des soupes et à recevoir des invités quand on en a envie.
Je me suis lancé dans ce challenge quotidien suite à des problèmes de santé et j'aime à croire que tout ceci m'a aidé à garder enthousiasme et énergie.
Merci aux copains qui ont participé en donnant des recettes ou en dessinant et merci à Anne qui est toujours efficace et prête à tester mes gloubiboulga.
Ingrédients
- Un gros potimarron (bio si possible)
- Deux carottes
- 8 branches de persil
- 4 gousses d'ail
- Crème fraîche
- Beurre salé avec cristaux de sel
- 1 litre d'eau
- Sel, poivre
- (parmesan en option)
1) Laver et gratter le potimarron. Couper son pédoncule, puis le couper tant bien que mal en deux et vider les graines. Couper ensuite des quartiers.
2) Mettre les quartiers au four à 180°pour les ramollir, badigeonnés avec un pinceau avec de l'huile d'olive)
3) Pendant ce temps ciseler finement ail, carotte et persil pour faire revenir dans l'huile d'olive.
4) Mouiller la cocotte. Piquer de temps en temps le potimarron et quand la pointe commence à rentrer dans la chair, sortir le tout. Couper en petits morceaux et ajouter dans la cocotte. Couvrir et laisser cuire à feu doux 40 minutes.
5) Passer au mixeur. Ajouter beurre salé et crème fraîche à votre convenance. Saler et poivrer pour assaisonner.
6) Au moment de servir ajouter copeaux de parmesan si vous en voulez (c'est très bon sans, aussi).
Bonne dégustation !
Le + :
- La douceur du potimarron contrebalancée par ce goût "cuisine du sud" = yummy !
Le - :
- Il pleut aujourd'hui...
Je me suis lancé dans ce challenge quotidien suite à des problèmes de santé et j'aime à croire que tout ceci m'a aidé à garder enthousiasme et énergie.
Merci aux copains qui ont participé en donnant des recettes ou en dessinant et merci à Anne qui est toujours efficace et prête à tester mes gloubiboulga.
Ingrédients
- Un gros potimarron (bio si possible)
- Deux carottes
- 8 branches de persil
- 4 gousses d'ail
- Crème fraîche
- Beurre salé avec cristaux de sel
- 1 litre d'eau
- Sel, poivre
- (parmesan en option)
1) Laver et gratter le potimarron. Couper son pédoncule, puis le couper tant bien que mal en deux et vider les graines. Couper ensuite des quartiers.
2) Mettre les quartiers au four à 180°pour les ramollir, badigeonnés avec un pinceau avec de l'huile d'olive)
3) Pendant ce temps ciseler finement ail, carotte et persil pour faire revenir dans l'huile d'olive.
4) Mouiller la cocotte. Piquer de temps en temps le potimarron et quand la pointe commence à rentrer dans la chair, sortir le tout. Couper en petits morceaux et ajouter dans la cocotte. Couvrir et laisser cuire à feu doux 40 minutes.
5) Passer au mixeur. Ajouter beurre salé et crème fraîche à votre convenance. Saler et poivrer pour assaisonner.
6) Au moment de servir ajouter copeaux de parmesan si vous en voulez (c'est très bon sans, aussi).
Bonne dégustation !
Le + :
- La douceur du potimarron contrebalancée par ce goût "cuisine du sud" = yummy !
Le - :
- Il pleut aujourd'hui...
dimanche 3 janvier 2016
Par ici la bonne soupe #29 - Invité du dimanche : Jérome d'Aviau - Soupe épaisse bio de butternut vegan, végé, ou pas
Jérôme D'Aviau est un homme aux multiples facettes puisque après avoir travaillé dans le jeu vidéo et la bande dessinée, il enchaine actuellement les tournées au clavier ou à la batterie avec Docteur Culotte et Sweat like an Ape.
Vous pouvez le retrouver sur son blog abandonné ici pour les archives, la page Facebook de Docteur Culotte et la page Facebook de Sweat like an Ape.
Jérôme est surtout un copain précieux qui nous a toujours encouragé à faire des livres, (il avait même joué les entremetteurs pour que l'on rencontre l'éditrice de Shä & Salomé à l'époque (j'ai l'impression qu'on parle de la préhistoire là)) et un des trucs qui nous unit, c'est la bouffe !
Il nous livre ici sa recette de soupe butternut restituée telle quelle en trois variantes !
Difficulté : aucune
Prix : modique
Préparation : 10-15mn
Cuisson : 1h
Ingrédients de base végan
- 1belle courge Butternut BIO
- 1 beau gros oignon BIO
- 1 belle tête d'ail BIO
- 3 belles patates BIO
- Huile d'olive BIO
- Gros sel de mer BIO
- Poivre BIO
- 1,5 litres d'eau du robinet
- Pain frais ou de la veille, du moment qu'il est BIO
- 1 bière (BIO c'est mieux, bonne microbrasserie locale, c'est encore mieux)
Ingrédients option végé
- Du beurre demi sel BIO
- De la crème fraiche BIO
Ingrédients option ou pas
- Des lardons fumés BIO ou n'importe quelle cochonnaille s'en approchant, du moment qu'elle est BIO
Option "végan"
1) Mettre une grande casserole sur un petit feu moyen (ou un pot ou je ne sais quoi, il faut juste que ça ait un couvercle) et couvrir généreusement le fond d'huile d'olive. Pendant que l'huile chauffe, couper l'oignon en gros morceaux (1cm mini) et tout mettre dans l'huile qui chauffe. Dès que l'oignon commence à grésiller, baisser le feu au minimum.
2) S'emparer de la courge, et la couper en rondelles épaisses (3-4cm) et enlever la peau de chaque tranche. Enlever les pépins et leurs fibres, ne garder que la pulpe et couper chaque tranche en gros dés puis tout mettre dans la casserole.
3) Verser de l'eau jusqu'à la moitié des morceaux de courge du dessus (l'eau de doit pas recouvrir les légumes, sinon la soupe sera trop liquide).
4) Laver, peler et couper les patates en quatre. Les mettre dans la casserole.
5) Peler, couper en deux et retirer les germes de toutes les gousses de la tête d'ail. Jetez-les tous dans la casserole, sauf un ou deux.
6) Ajouter trois ou quatre grosses pincés de sel (une petite poignée, quoi) et avec une cuiller en bois, touiller le tout pour bien mélanger. Mettre le couvercle.
7) Vérifier que le feu est bien au minimum.
Ouvrez la bière.
Buvez-là.
Allez faire autre chose pendant 45mn.
...
Rhabillez-vous, et faites griller des grandes tranches de pain au toaster ou au four.
(Si vous les aimez bien croustillantes et que le pain est trop frais, repassez les au toaster ou four)
Une fois refroidies, frottez-les avec les gousses restantes, et coupez-les en trois dans le sens de la longueur.
Coupez le feu.
Mixez la soupe (direct à la girafe dans la casserole ou dans un mixer, au choix) et goutez.
Normalement, c'est déjà merveilleux.
Servez dans des grands bols avec une pincée de gros sel si nécessaire, et une de poivre, ainsi que trois ou quatre gros croutons plantés dedans.
Poussez des petits cris de contentement entre chaque cuillerées.
Resservez-vous.
OPTION "VÉGÉ" (ma pref):
Ajoutez un gros bout de beurre et une grosse cuiller à soupe de crème fraîche par bol au moment de mixer. Beurrez les croutons.
OPTION "OU PAS" :
Une fois les légumes dans la casserole, faites revenir les lardons rapidement à feu vif avant de les mettre à cuire avec le reste, ajoutez moins de sel pour la cuisson.
OPTION FRIME AU BOULOT AVEC TES BONS PETITS PLATS MAISON :
Les grosses courges peuvent faire pas mal de soupe. Le garçon prévoyant que je suis met en bouteille le reste de la soupe et les colle au frigo une fois refroidies, ça lui fait ses déjeuners pour les deux-trois jours suivant.
Merci Jérôme ! C'était délicieux et simple.
samedi 2 janvier 2016
Par ici la bonne soupe #28 - Le bouillon au miso d'orge
Un bouillon très simple conseillé par Aurélie auquel j'ai ajouté un peu de tofu. Miaoum !
Ingrédients
- Deux cuillères à soupe de miso d'orge
- Une cuillère à soupe d'algues Wakame
- Un demi bloc de tofu frais OU nouilles Udon (comme vous voulez)
- 2 cuillères à soupe de sauce soja
- 1 cuillère à café d'huile de sésame
- 1 litre d'eau
1) Verser l'eau, l'huile de sésame, le miso d'orge, la sauce soja dans une cocotte et faire mijoter à couvert à feu doux 30 min.
2) Verser les algues wakame séchées dans un bol d'eau froide pour les réhydrater (deux cuillères seulement parce qu'une fois réhydratées ça gonfle grave). Une fois qu'elles ont repris leur forme normale, égoutter.
3) Verser le tofu (peut-être que je le ferai frire avant la prochaine fois, à essayer) et les algues et servir dans un bol.
Bonne dégustation !
Nous on a mangé ça accompagné de croquettes de Tofu aux petits pois-menthe et de tempuras de crevettes. C'était délicious.
Le + :
- Simple à faire et savoureux.
Le - :
- Peut-être que je mettrai un poil moins d'huile de sésame la prochaine fois.
Ingrédients
- Deux cuillères à soupe de miso d'orge
- Une cuillère à soupe d'algues Wakame
- Un demi bloc de tofu frais OU nouilles Udon (comme vous voulez)
- 2 cuillères à soupe de sauce soja
- 1 cuillère à café d'huile de sésame
- 1 litre d'eau
1) Verser l'eau, l'huile de sésame, le miso d'orge, la sauce soja dans une cocotte et faire mijoter à couvert à feu doux 30 min.
2) Verser les algues wakame séchées dans un bol d'eau froide pour les réhydrater (deux cuillères seulement parce qu'une fois réhydratées ça gonfle grave). Une fois qu'elles ont repris leur forme normale, égoutter.
3) Verser le tofu (peut-être que je le ferai frire avant la prochaine fois, à essayer) et les algues et servir dans un bol.
Bonne dégustation !
Nous on a mangé ça accompagné de croquettes de Tofu aux petits pois-menthe et de tempuras de crevettes. C'était délicious.
Le + :
- Simple à faire et savoureux.
Le - :
- Peut-être que je mettrai un poil moins d'huile de sésame la prochaine fois.
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